Le
livre peut être présenté lors d'une conférence dans laquelle une large
place est donnée aux questions/réponses et à la réflexion.
La conférence peut porter sur différentes thématiques.
Le livre traite de certains invariants de notre société en matière de sexualité : bien qu'il y ait eu des avancées importantes en matière de contraception, de droit à l'avortement, il existe des constantes dans notre civilisation en ce qui concerne le sexuel : nous sommes une société où dominent encore la peur, la condamnation, la honte et la culpabilisation du sexuel. Bien que société laïque, nous méconnaissons l'importance de l'empreinte laissée par la religion dans nos institutions et dans nos mentalités.
La conférence peut porter sur différentes thématiques.
Le livre traite de certains invariants de notre société en matière de sexualité : bien qu'il y ait eu des avancées importantes en matière de contraception, de droit à l'avortement, il existe des constantes dans notre civilisation en ce qui concerne le sexuel : nous sommes une société où dominent encore la peur, la condamnation, la honte et la culpabilisation du sexuel. Bien que société laïque, nous méconnaissons l'importance de l'empreinte laissée par la religion dans nos institutions et dans nos mentalités.
Comme l'écrivent les historiens J. Le Goff et N. Truong, "L'empreinte de saint Augustin, notamment, sera grande. [...] les théologiens et les philosophes reconnaîtront que le péché originel est lié au péché sexuel, par l'entremise de la concupiscence [...] le système de contrôle corporel et sexuel s'installe donc à partir du XIIe
siècle [...] C'est la femme qui va en payer le plus lourd tribut. Pour de longues années. "
Événements passés :
Conférence le 25 juin 2017 lors de la fête de l'association "Sophrologie équilibre santé" aux Ulis (Essonne). La thématique choisie était principalement celle de la très mauvaise image de la femme que nous avons en France et qui perdure depuis longtemps. Après l'exposé, il y eu des questions, des témoignages. Les réflexions des participants ont portées notamment sur la force des fantasmes ou des croyances en matière de sexualité. Sur la difficulté à utiliser ce qui est appris, y compris pour des étudiants en médecine. Sur l'adolescence, son vécu différent selon que l'on est une femme ou un homme. Sur l'adolescence aujourd'hui au temps du porno.
Un article intitulé "L'être sexuel" paru en janvier 2018 dans "Le Phare" - "journal d'expression associative et individuelle" publié aux Ulis -, n° 65, évoque cette conférence à laquelle on peut avoir accès ici : chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/http://apex.ulis.free.fr/phare-65.pdf
Présentation du livre au séminaire de master 2 du professeur Catherine Géry, "Le 'corps russe' dans la littérature et les arts" le 13 octobre 2015 à l'INALCO (Paris). Ce moment fut l'occasion de réflexions intéressantes concernant le vécu des Russes en ce qui concerne le sexuel, ainsi que les différences et les ressemblances avec ce que vivent les Français.
Un article intitulé "L'être sexuel" paru en janvier 2018 dans "Le Phare" - "journal d'expression associative et individuelle" publié aux Ulis -, n° 65, évoque cette conférence à laquelle on peut avoir accès ici : chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/http://apex.ulis.free.fr/phare-65.pdf
L'une
des thématiques de conférence possible : les femmes sont souvent
considérées comme des objets sexuels sur lesquels il serait légitime que
les hommes déchaînent leur haine et leur violence. En France, une femme
meurt environ tous les 2 ou 3 jours sous les coups de son compagnon ou
ex compagnon.
Bien sûr, notre société n'a pas le monopole de cette haine envers les femmes. Les hommes auraient-ils peur des femmes, ou bien plutôt auraient-ils peur de leur propre désir envers les femmes ? Cette haine serait-elle due à une frustration de leur part du fait que la femme désirée ne serait pas disponible ? Ou bien serait liée à une absence de disponibilité de l'homme pour des raisons qui le concernent lui ?
De tout temps, et encore maintenant, nous croyons que les hommes ont des "besoins" sexuels. Les femmes sont d'ailleurs souvent les premières à véhiculer cette croyance : les hommes seraient des sortes de bêtes en rut. Aux femmes serait dévolue la responsabilité de réguler ces prétendus besoins sexuels masculins : il existe encore la croyance que la femme qui se fait agresser, violer, n'était pas au bon endroit, au bon moment et habillée comme elle aurait dû l'être.
Une autre thématique possible pour une conférence est celle de l'interdit de la connaissance concernant le sexuel. Dans la Bible, Dieu interdit l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal. .
Dans les années 1960, en France, des étudiants de 2ème année de médecine auxquels on demandait après un cours d’embryologie et d’anatomie comparée si « après un rapport sexuel complet, une femme est protégée du fait qu’elle aurait uriné » répondaient de façon complètement aléatoire.
Bien sûr, notre société n'a pas le monopole de cette haine envers les femmes. Les hommes auraient-ils peur des femmes, ou bien plutôt auraient-ils peur de leur propre désir envers les femmes ? Cette haine serait-elle due à une frustration de leur part du fait que la femme désirée ne serait pas disponible ? Ou bien serait liée à une absence de disponibilité de l'homme pour des raisons qui le concernent lui ?
De tout temps, et encore maintenant, nous croyons que les hommes ont des "besoins" sexuels. Les femmes sont d'ailleurs souvent les premières à véhiculer cette croyance : les hommes seraient des sortes de bêtes en rut. Aux femmes serait dévolue la responsabilité de réguler ces prétendus besoins sexuels masculins : il existe encore la croyance que la femme qui se fait agresser, violer, n'était pas au bon endroit, au bon moment et habillée comme elle aurait dû l'être.
Une autre thématique possible pour une conférence est celle de l'interdit de la connaissance concernant le sexuel. Dans la Bible, Dieu interdit l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal. .
Dans les années 1960, en France, des étudiants de 2ème année de médecine auxquels on demandait après un cours d’embryologie et d’anatomie comparée si « après un rapport sexuel complet, une femme est protégée du fait qu’elle aurait uriné » répondaient de façon complètement aléatoire.
Le Dr Foldès est l'inventeur en 1984
d’une technique de « réparation » des femmes excisées qu’il pratique
dans l’Institut de santé génésique qu’il a créé à Saint-Germain-en-Laye. Il a expliqué dans un article paru dans Causette que lorsqu’il a fait ses études rien n’était enseigné en ce qui
concerne le clitoris. On a vu récemment les avancées en ce domaine.
Les premiers sexologues ne furent-ils pas les théologiens, les Pères de l’Église, qui glosèrent et légiférèrent sans discontinuer, contrôlant les pratiques sexuelles ? Ce pouvoir est ensuite passé aux médecins et il ne leur a pas encore échappé.
Ce qui est étonnant, c'est l'idée assez largement partagée qu'il faudrait aux êtres humains un mode d'emploi de leurs organes, génitaux en particulier, mais pas seulement : une exposition, "Zizi sexuel", à la Villette (en 2014-15), se proposait d'apprendre aux adolescents le baiser amoureux.
Les premiers sexologues ne furent-ils pas les théologiens, les Pères de l’Église, qui glosèrent et légiférèrent sans discontinuer, contrôlant les pratiques sexuelles ? Ce pouvoir est ensuite passé aux médecins et il ne leur a pas encore échappé.
Ce qui est étonnant, c'est l'idée assez largement partagée qu'il faudrait aux êtres humains un mode d'emploi de leurs organes, génitaux en particulier, mais pas seulement : une exposition, "Zizi sexuel", à la Villette (en 2014-15), se proposait d'apprendre aux adolescents le baiser amoureux.